lundi 1 décembre 2014

Hivernage

Photo Google maps

Nous avons enfin trouvé un abri où Pampero passera l'hiver au sec. Il s'agit d'un grand local artisanal à Chavanod. Rendez-vous fin février si l'hiver est clément, mi-mars s'il est plus rude. Trois mois pour organiser nos futurs bivouacs !

jeudi 11 septembre 2014

Camping de Vion en Ardèche

Après la parenthèse magique du Palais Idéal et un petit restaurant à Hauterives (où nous nous régalerons pour la dernière fois de ravioles du Royans), nous poursuivons notre route en direction du Rhône que nous traversons à Saint-Vallier. Nous quittons alors la Drôme pour l'Ardèche et nous rendons directement au camping de Vion.

Les emplacements s'étagent sur un coteau boisé et comme il y a peu de monde en cette fin de saison nous pouvons choisir le nôtre. Qui sera bien sûr le plus éloigné, le dernier tout en haut, sous les pins, avec juste le bruit du vent, des crottes de lapins (que nous n'aurons pas la chance d'apercevoir) et le cri d'une chouette à la tombée de la nuit. Tout ce que nous aimons !




Une petite promenade dans la lumière dorée de cette fin d'après-midi


sur une petite route bordée de vignes


et d'arbres fruitiers (c'est la première fois que je mange une figue cueillie
 directement sur l'arbre et c'est un plaisir incomparable)


nous donne toute la mesure de l'opulence de ce Sud
au ciel si bleu et au soleil si généreux.

Palais Idéal du Facteur Cheval

Après nous être quelque peu égarés dans la forêt de Chambaran à cause d'une déviation mal fléchée, nous traversons Roybon noyé dans les brumes automnales avant de retrouver la Drôme ensoleillée en direction de Hauterives. Et c'est là, dans cette petite commune de la Drôme des Collines, que commence le rêve.

"Fils de paysan, paysan, je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural.
Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent, voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité."
Ferdinand Cheval (1836-1924)









"Sur la route de la vie, j'ai lutté avec courage seul
dans le travail j'ai trouvé la vraie gloire"

"Moi sa brouette, j'ai eu cet honneur d'avoir été 27 ans
sa compagne de labeur"


Au revoir Ferdinand Cheval


mercredi 10 septembre 2014

10 septembre

Les petits (et grands) plaisirs du camping ça peut être ...

Rentrer d'une longue visite, consulter la documentation glanée ici et là tout en savourant quelques biscuits tartinés de cette délicieuse crème de caramel offerte par Maman avant notre départ.


Tandis que le linge de toilette sèche à l'arrière, bien ventilé.


Préparer un petit repas sympa avec les produits frais achetés chez les commerçants locaux.


Et comme le 10 septembre est le jour de mon anniversaire, c'est déguster un délicieux gâteau aux noix (spécialité du Dauphiné), aux chandelles s'il vous plaît !


En écoutant Radio Sud Grésivaudan, une radio locale à la programmation "libertaire" quelque peu surprenante, qui diffuse de très bonnes chansons.


C'est ainsi que se termine cette excellente journée. La nuit s'annonce tranquille sur ce grand terre-plain où nous sommes garés, au pied du village (un seul autre camping car le partage avec nous, à l'autre extrémité du terrain).

Saint-Antoine l'Abbaye, l'église abbatiale

Ce qui frappe en premier quand on entre dans l'église abbatiale (XIIe-XVe siècles) de Saint-Antoine, ce sont ses grandes dimensions et l'exceptionnelle lumière qui la baigne de toutes parts



De nombreuses peintures murales la décorent


Magnifique façade gothique flamboyant
 au soleil couchant de cette belle journée de septembre



Tout sur l'église de Saint-Antoine l'Abbaye ICI


Saint-Antoine l'Abbaye

Après avoir quitté La Sône et les bords de l'Isère, nous prenons la direction de Saint-Antoine l'Abbaye.

Dans cette région du Sud Grésivaudan nous sommes en pleine zone géographique de l'AOC Noix de Grenoble et les plantations de noyers s'étendent à perte de vue.


A environ une quinzaine de kilomètres de La Sône se situe l'un des plus beaux villages que j'aie eu l'occasion de visiter et qui mérite amplement son classement au titre des "plus beaux villages de France".

Balade dans les ruelles de Saint-Antoine l'Abbaye








Magnifique Place de l'Abbaye



Jeux d'ombre et de lumière sur les façades de l'Abbaye

Détail d'un mur de galets

Visite du jardin médiéval (ici le jardin arabo-andalou) et de l'exposition "Jardins de cloîtres, jardins de princes ... quand le parfum portait remède" (Musée de Saint-Antoine l'Abbaye)

Intéressant compte-rendu de visite sur le site "Les Parfumeurs amateurs"


Pause rafraîchissante et méritée avant de reprendre notre visite

Le 4/11/2015, joli reportage au JT de TF1 sur le tailleur de pierre de Saint-Antoine-l'Abbaye. A voir  ici.

La Sône

Nous quittons Saint-Nazaire-en-Royans et prenons la direction de La Sône, une dizaine de kilomètres plus au Nord, retrouvant ainsi le département de l'Isère.

La Sône est connue pour ses fontaines pétrifiantes constituées de nombreuses petites cascades jaillissant d'une falaise calcaire. Ces mystérieuses sources ont la particularité de recouvrir d'une pellicule de cristaux de calcite tous les objets, mousses, fougères et autres végétaux situés sur leur passage pour former une curieuse roche, le tuf.

L'eau goutte de la roche et calcifie lentement les végétaux ...

... formant peu à peu une couche de tuf

Source se jetant dans l'Isère

Cascatelles et gours (petites retenues d'eau)
Photo du net

Ancien chemin de halage au bord de l'Isère

Le parking du Jardin des Fontaines Pétrifiantes est bordé par cette inquiétante façade.  


Sur le côté du bâtiment apparaît un bas-relief laissant supposer
qu'il devait appartenir à la Manufacture Royale de soierie de la Sône


Saint-Nazaire-en-Royans

Tout en restant dans le Royans nous quittons le département de l'Isère pour celui de la Drôme, direction Saint-Nazaire-en-Royans situé au bord de la Bourne non loin de son confluent avec l'Isère.

Pittoresque village médiéval aux ruelles étroites où se sont succédé des générations de mariniers qui acheminaient le bois du Vercors jusqu'au Rhône, puis d'ouvriers de la soie au XIXe siècle.

Dans une de ces ruelles, détail d'un mur
aux pierres curieusement disposées en épis.

Photo du net

L'aqueduc est l'emblème de Saint-Nazaire. Du haut de ses 35 mètres il domine le village et le lac de la Bourne. Construit entre 1873 et 1876, il conduit l'eau qui va irriguer les plaines de Valence grâce au canal de la Bourne. En 2000 un ascenseur a été aménagé et permet de monter sur la passerelle piétonne de l'aqueduc qui offre un magnifique panorama des paysages du Royans. (documentation Office de tourisme Le Pays du Royans)

Photo du net

La visite se termine soit en reprenant l'ascenseur, soit en poussant un portillon grillagé et en redescendant vers le centre du village par d'étroites ruelles tortueuses bordées de maisons caractéristiques du Moyen-Age.
                                                                                                                                                             

A la sortie de l'aqueduc on peut tout à loisir observer le canal libéré de ses grilles qui coule nonchalamment entre maisons et jardins.


Saint-Nazaire-en-Royans est également connu pour ses promenades sur le lac de la Bourne et l'Isère dont les berges offrent l'aspect inattendu d'un paysage aux allures de "bayou" où un bateau à roue, de style Mississipi, glisse sur un plan d'eau calme. On observe au fil de l'eau, flore, faune et patrimoine architectural des villages de Saint-Nazaire et de la Sône, les deux points d'embarquement. (documentation Isère Tourisme)