Le pont de Chézery

Pont sur la Valserine entre Chézery et Forens

(ces deux communes ont fusionné en 1962)

A la lecture de ce panneau qui se trouve à l'entrée du pont côté Forens, j'ai été très surprise de découvrir que la Valserine était sur la ligne de démarcation et que ce pont était un point de passage entre la zone occupée et la France libre, avec un poste de garde.

Militaires allemands au pont de Chézery en juillet 1940

Source 

Et plus surprenant encore quand on regarde l'orientation de ce pont, c'est que la zone libre est sur la rive droite de la Valserine (Forens), donc au Nord, et la zone libre sur la rive gauche (Chézery), donc au Sud.

Une anomalie de la ligne de démarcation qui s'explique par le fait que les allemands s'étaient approprié cette région frontalière avec la Suisse pour en faire une zone interdite.

Le camping-car mène à tout, même à la ligne de démarcation ...

Balade dans le village de Chézery-Forens

La Valserine qui traverse le village,

transformée en torrent par les intempéries

On dirait le Sud ...

et pourtant nous sommes bien dans le Jura

Eglise de Chézery (1645)

Jaune soleil pour contrer les rudes hivers

Ce sympathique établissement où les moines de l'abbaye accueillaient autrefois

les pélerins de passage est aussi un gîte d'étape (Le Relais des Moines)

Si l'eau est partout dans ce village, les fleurs aussi !

Autre établissement sympathique et fort bien coté

l'Hôtel du Commerce (famille Blanc)

Dans une maison abandonnée, on s'attend presque à voir

une main écarter ces lambeaux de rideaux ...

Le Valserine à Chézery-Forens

Après la mauvaise expérience de la semaine dernière, nous découvrons enfin un camping à nos goûts et mesure. Situé à une quinzaine de kilomètres de Bellegarde dans le Parc Naturel Régional du Haut-Jura,  il nous offre tout à la fois une nature sauvage, de l'espace et de la tranquillité (peu de campeurs en ce mois de juillet particulièrement pluvieux). Tout ce qu'on aime !

Sur les photos en partant du haut à gauche : vue sur le Reculet (1718 m d'altitude, 2ème sommet le plus haut du Jura), ancienne cuve de chaudière transformée en jardinière à l'entrée du camping, notre plus proche voisin un vieux tube Citroën magnifiquement retapé et aménagé, vue depuis notre emplacement, la Valserine qui longe le camping et enfin Pampero !

Sur les hauteurs de St-Jorioz

Le Crêtoux : il avait pourtant l'air bien ce petit camping sur la route de St-Eustache. Le site vantait son calme, l'espace, la verdure et l'air pur.

On l'aurait peut-être apprécié si :

• l'accueil avait été plus aimable, voire même simplement poli ;
• si nous ne nous étions pas retrouvés coincés entre une allée et le bord d'un talus ;  
• si le ramassage des poubelles (à environ 20 m de notre emplacement) ne s'était fait quand nous dînions, lesdites poubelles étant tractées par une tondeuse qui, vu la pente du terrain, a bien peiné une demi-heure. Oui, une tondeuse !
• Si une fois l'épisode des poubelles terminé, une dizaine de voitures n'étaient venues se garer à côté de Pampero, amenant les membres et amis de la batterie-fanfare du village qui, comme elle le fait UNE fois par an, donnait ce soir-là son "concert" de fin d'année (oreilles un tant soit peu musicales, prévoir des boules Quiès) ;
• Si nos plus proches voisins n'avaient été deux familles tchèques assez peu discrètes ;
• Si lesdits voisins, pour ne pas faire un grand détour (tout au plus 50 m) pour se rendre aux sanitaires, n'avaient pas escaladé "notre" talus, leurs lampes torches éclairant au passage notre petite installation et accessoirement ma chemise de nuit ;
• si les motards de tout poil n'affectionnaient pas les lacets de la petite route de St-Eustache pour se donner le grand frisson.

Oui, ça aurait pu être bien ...

ps -   J'avais prévu le lampion pour une petite soirée sympa ...
         La photo en bas à droite est extraite du site internet du camping.